Je suis Lestat le Vampire. Beaucoup d'entre vous connaissent déjà quelques unes de mes histoires par le biais des romans de Anne Rice. Mais j'ai vécu d'innombrables péripécies dans ma vie d'immortel qui sont passées sous le nez de cette chère madame Rice et que je vais vous conter dans cette partie du forum. Mais malgré tout vous allez retrouver quelques parties déjà connues de ma vie.
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MA NAISSANCE AU MONDE DE LA NUIT
Je me nomme Lestat de Lioncourt, j'ai vu le jour en 1760 en Auvergnes. Je suis né donc dans une famille française, qui possédait un château surplombant d'une colline ,de vastes plaines et forêts constituant nos terres.
Mon père est marquis dans cette province; malgré ce titre, il ne possédait pas grand chose de valeur à part ses terres. Quant à mère, elle était fille d'un bourgeois Auvergnois qui la donna en mariage en échange de quelques terres aux frontières sud de notre domaine.
Ma vie fut paisible comme dans toute famille riche de la contrée. Malgré cela je perdais petit à petit ma passion d'exister. Mes parents firent de moi l'ainé de 3 frères et 2 petites soeurs qui étaient mon seul réconfort dans ma solitude.
Mon père était un homme qui appréciait la vie, il aimait donc profiter de celle-ci. Pour sa petite histoire, il hérita du titre de seigneur de Lioncourt et de la richesse qui vient avec à la mort de son père. Mais une fois, la fortune à ses mes, il ne pouvait pas s'empêcher de la dépenser. C'est ce qu'il fit durant toute sa vie et qui était aussi à l'origine de la déchéance de ma famille.
Mon père commençait donc à jouer son argent en pariant et en jouant à des jeux de hasard. Il descendit chaque soir au village pour revenir très tard au château, ivre et fauché. Ma mère se perdit peu à peu dans le chagrin qui la consuma petit à petit.
Devant ce qui se passait, je pensais surtout à la survie de ma mère et mes frères et soeurs. Quant à mon père, plus il jouait plus il descendait dans mon estime.
J'étais jeune et sans expérience à cette époque là. Alors qu'un soir, mon père allait comme à ses habitudes au village, il prit tout l'argent qui restait dans le trésor familial pour aller le parier.
Ma mère, ce jour là, essaya de l'en dissuader disant qu'on avait besoin de cet argent pour vivre mais il l'a frappé pour avoir dit cela. Pris de colère j'ai frappé mon père à mon tour mais malgré toute ma rage envers lui, ce geste me fit l'effet d'un poignard dans mon coeur.
Mon père me regarda alors et me dit après cette insolence de ma part:" [color=DeepSkyBlue]Lestat souviens toi de mes paroles: la vie est un jardin sauvage où seuls les beaux et les forts survivent[color=White]"
[color=Gray]
Ces paroles n'eurent aucun sens pour moi à ce moment là et mon partit quand même au village.
Des heures ont passé avant que ma mère, inquiète du non retour de mon père, m'envoya au village le chercher.
Je pris donc mon cheval pour aller galoper à toute vitesse en direction du village, en dévalant les pentes de la colline sous la pluie. Je pensais donc que le pire était arrivé et que son père est parti pour de bon laissant sa famille derrière lui pour une vie d'alcool et de jeu.
Une fois au village, je demandais à tous ceux que je croisais s'ils n'avaient pas apperçu mon père. On était fort reconnu au village,non seulement parce que mon père en est le seigneur mais aussi parce qu'il y perdit beaucoup d'argent pour le bonheur de ceux qui jouaient avec lui.
Ne pouvant plus attendre j'ai couru à la taverne où il avait l'habitude d'aller.
Je passais donc une petite ruelle où je rentrer dans chaque passant qui venait dans ma direction. Je sautais quelques détritus et bande de rats pour retourner dans la rue principale d'où la taverne était à quelques mètres.
La pluie qui tombait à grosse goutte m'empêchait de voir devant moi, juste des silhouette valsaient à mon regard. Je courus encore à en perdre l'haleine quand je tomba dans la boue. J'ai buté dans quelques choses: une buche? une pierre?... mais ce qui me fit tombé semblait bouger et s'animer de gestes pénibles comme pour essayer de se relever.
Je m'essuya les yeux alors quand je vis que c'était une personne. J'allais l'aider à se relever quand à ma grande surprise, c'était mon père. Ivre mort et presque sans vie. En essayant de le relever je sentis dans son dos comme une déchirure qui faisait couler une substance à l'odeur métallique. J'étais horrifié quand j'ai vu qu'on l'avait poignardé.
En un instant, toute la haine que j'avais pour lui s'est évanoui. C'est étrange comme on peut facilement haïr quelqu'un sans avoir le courage d'aller au bout de ses convictions.
[HRP] désolé mes enfants je mettrai la suite de mon histoire plus tard, car je dois aller chasser mon dîner à l'instant... [/HRP]